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Le prix de l'or consolide ses gains à un niveau toujours élevé

Prix de l'or mai 2015Le prix de l'or a consolidé ses gains cette semaine, à un niveau toujours élevé en raison des incertitudes persistantes qui planent sur l'économie mondiale malgré un bref regain de confiance sur les marchés.

Le métal jaune a en effet connu un fort regain d'attractivité depuis le début de l'année, profitant de son statut traditionnel de valeur refuge en période d'incertitudes.

Cette position a été consolidée par la forte volatilité des marchés actions et des cours du pétrole ainsi que l'inquiétude persistante sur la santé de l'économie mondiale.
Le cours de l'once d'or a cloturé à 1231,15 dollars au fixing de ce vendredi soir, contre 1239,75 dollars vendredi dernier .

L'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a ainsi amputé jeudi ses prévisions de croissance pour la seconde fois en trois mois, déçue à la fois par le ralentissement des pays émergents et la très modeste reprise des économies avancées.

"La détérioration des perspectives de croissance économique, les attentes d'une inflation faible ou d'une déflation, les taux d'intérêt négatifs, la chute des cours du pétrole et les turbulences sur les marchés financiers ont tiré les cours de l'or (à la hausse) jusqu'à présent cette année", a résumé Robin Bhar, analyste chez Société Générale. 

Son prix est ainsi resté au-dessus de la barre symbolique des 1.200 dollars l'once cette semaine, même s'il a souffert de quelques prises de bénéfices et surtout d'un léger regain de confiance sur les marchés qui ont rendu les investisseurs un peu plus audacieux en milieu de semaine.

Toutefois, la baisse est restée limitée et l'évolution cantonnée dans des marges étroites alors que refaisaient surface d'autres risques en fin de semaine et que les cours du pétrole étaient de nouveau orientés à la baisse .

De même, "la négociation clairement difficile de l'Union européenne sur les concessions (à accorder) au Royaume-Uni jouent sans aucun doute un rôle" dans le retour d'une certaine aversion au risque, écrivaient vendredi les analystes de Commerzbank.

Les dirigeants européens se sont en effet retrouvés jeudi et vendredi à Bruxelles pour arracher à 28 un compromis sur les réformes demandées par le Premier ministre britannique David Cameron et éloigner le spectre d'un "Brexit" - une sortie du pays de l'Union européenne.