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Le prix de l'or ne profite pas de la crise en Grèce

Prix de l'or mai 2015Le prix de l'or ne réussit toujours pas à attirer les investisseurs cette semaine malgré la crise Grecque qui continue et des chiffres de l'emploi mitigés aux États-Unis jeudi.

"Malgré l'incertitude continue sur la situation grecque, il n'y a toujours pas de signe d'une augmentation de l'appétit des investisseurs pour l'or" a noté Jameel Ahmad, analyste chez FXTM.

Le léger accès de faiblesse du billet vert, après la publication de données mitigées sur l'emploi américain en juin n'a pas aidé le prix de l'or.
Le cours de l'once d'or a clôturé à 1167,95 dollars au fixing du vendredi soir, contre 1170,50 dollars vendredi précédent .

Le pays, qui a fait défaut sur sa dette au Fonds monétaire international (FMI) cette semaine, doit se prononcer dimanche lors d'un référendum sur la dernière version d'une proposition d'accord des créanciers de la Grèce, qui prévoit une série de réformes et de mesures budgétaires en échange d'une poursuite du soutien financier au pays.

Au vu de l'ampleur de la crise, l'on s'attend à ce que la demande pour des actifs traditionnellement prisés comme valeur refuge, à l'instar de l'or, progresse, mais ce n'est pas arrivé, a souligné l'analyste.

Le taux de chômage aux États-Unis a légèrement baissé, à 5,3%, mais les créations d'emplois, même si elles ont continué à croître à un rythme soutenu, se sont avérés moindre qu'attendu par les analystes à 223'000 nouveaux emplois. Une baisse du billet vert tend à rendre plus attractifs les achats de métaux libellés en dollar, car moins onéreux pour les investisseurs munis d'autres devises. Mais le métal jaune est tombé jeudi à son plus bas niveau depuis le 18 mars (1157,13 dollars l'once).

"L'or est lesté par le fait que les marchés sont focalisés sur la Réserve fédérale américaine (Fed) et le calendrier d'une première hausse de ses taux, et les conséquences potentiellement positives que cela pourrait avoir sur le dollar", a constaté Ole Hansen, analyste chez Saxo Bank.

Une hausse des taux rendrait le dollar plus rémunérateur et donc plus attractif pour les investisseurs, et pénaliserait ainsi les achats d'or.